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Une ancienne commerçante bien connue des deux côtés de la frontière au Bizet à l'honneur.

Marcelle Debackre-Maerle est la nouvelle centenaire.

Centenaire 2+

BIZET(F): Ce dimanche, vers midi, une belle réunion de famille s'est tenue a la "Howarderie" a Le Bizet(B).  Marcelle Debackre, née Maerle,, a fêté en présence de ses enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants, de la famille et de quelques  amis, ses cent années d'existence. Quel bail !

Elle est bien connue des deux côtés de la frontière au Bizet puisqu'elle a tenu un commerce qui était fréquenté par bien des frontaliers belges travaillant a Armentières..

Le Maire de la ville d'Armentières, Bernard Haesebroeck; est venu féliciter la nouvelle centenaire de sa ville , il a ensuite retracé en quelques lignes, les différentes étapes de sa longue vie , couplées avec des moments heureux et moins heureux.

Marcelle montage 1

Marcelle Maerle, jeune fille, en haut et en dessous, en activité dans son magasin.

Marcelle 4

A gauche ,les parents de Marcelle(qui est au centre) et dans la voiture ,Christine et Françoise, ses deux filles.Photo prise au Bizet ou l'on reconnait, aisément, dans le fond l'église St-Joseph.

Marcelle Maerle a vu le jour a Armentières le 9 février 1920. Ses parents, Arthur Maerle et Agnes Blondel,, tiennent dans la rue du Bizet, côté Nord, le café "La belle étoile" jumelé a un magasin de fruits et légumes. A partir des années 30 ils vont se déplacer de l'autre côté de la rue pour y ouvrir "Les jardins du Bizet" au 318 chemin du Bizet qui plus tard deviendra le 174 avenue Marc Sangnier. Durant cette époque, ce magasin qui est un peu le poumon de la rue est très fréquenté par les habitants du quartier, mais aussi par les frontaliers belges. C'est donc là que Marcelle fait la connaissance de Gustave Desmyter, un habitant du Bizet(B) dont sa maman, Alida, tenait également un magasin au 403 de la rue d'Armentières.

En février 1944, Marcelle épouse Gustave Desmyter. Le nouveau couple ouvre un petit commerce de fruits et légumes, "Le potage printanier" a Lille, rue Esquermoise.D'autres grands moments arrivent dans la vie de Marcelle la naissance de ses deux enfants, deux filles, Christine en 1944 et Françoise en 1946. Hélas, le bonheur familial ne dure pas car frappé par la maladie Gustave décède prématurément en 1949. La vie devient difficile pour notre désormais veuve et ses enfants.

En 1952 Marcelle fait la connaissance de Florimond Debackre et devient en 1953 "Madame Debackre". Le magasin de ses parents, rue du Bizet, étant devenu disponible c'est tout naturellement que la famille vient s'installer début 1957. C'est là que pendant plus de 30 années le magasin de Marcelle et Florimond va se révéler être un incontournable lieu de contact franco-belge.

Après le décès de son mari en 1986, les enfants volent de leurs propres ailes et en 1990 Marcelle Debackre décidee de quitter son domicile, désormais trop grand, pour venir s'installer rue Massenet ou elle vit depuis et grâce a la gentillesse et a la sollicitude de Marie-Dominique, Aurélie, Thierry, Jean (son boucher), elle profite pleinement de la vie malgré son grand âge.

C'est la famille au complet, 2 filles, avec la descendance 7 petits-enfants et 15 arrière petits-enfants, qui est venue entourer de son affection la "Bonne-Mamie" centenaire. Mais le souvenir des deux grands absents, sa fille Christine et de Roger son époux décédés en 2005 et 1999, demeurait dans la pensée de tous . D.M.

Centenaire 3+

Marcelle avec son autre fille Françoise et son mari ainsi que le Maire et une adjointe au Maire.

Les 100 ans de Marcelle. D'autres clichés de FRANCIS BRAEM, cliquez ICI

Dimanche 16 février 2020





Commentaires

  • Je suis un peu déçu par le manque de réactions pour cette dame qui a marqué nos esprits..... et nos estomacs.
    Je suis un peu déçu par le manque de réactions pour cette dame qui a marqué nos esprits..... et nos estomacs. · 18 février 2020

    Car du temps où il y avait une frontière gardée par des douaniers parfois zélés, il y avait en plus des deux barrières physiques, une barrière des denrées alimentaires. Ce n'était pas comme maintenant.
    Le raisin blanc, le camembert l'Oiseau bleu, les betteraves rouges, les champignons de Paris, etc, c'est là que de nombreux belges venaient s'approvisionner.
    Quelle époque avec les camions des brasseries Breuvaert, qui roulaient déjà sur batteries électriques !

    • Charline alsberghe 0 message

      Toute ma jeunesse !!!!! Amicalement à vous